vendredi 23 mai 2014

Guide pratique de la méditation

Chapitre I
La méditation, les notions de base
Attitude : positive ! - Foi - Constance et persévérance - Personnel, cet art !
Conseils généraux - Et la posture ? - Section accessoires - But ultime Illumination

Chapitre I
La méditation Les "notions de base"
Pour que vous puissiez vraiment bénéficier des avantages de la méditation, il est nécessaire d'en connaître les règles de base. Mais rassurez-vous. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ces règles sont très simples et ne relèvent d'aucun culte, d'aucun dogme. Cela tient plus simplement à ce qu'on pourrait qualifier de gros bon sens. Il s'agit d'ailleurs beaucoup plus de suggestions que de préceptes qui ont pour but de vous rendre la tâche plus facile et, surtout, plus agréable.
Attitude : positive !
Chacun sait qu'une attitude positive et constructive est essentielle au succès de toute entreprise et la méditation n'y fait pas exception. Il faut admettre que rien n'arrive jamais sans que, tout d'abord, on y ait cru vraiment, consciemment ou non. Par exemple, avant une compétition sportive, l'athlète se prépare physiquement en s'entraînant de façon intensive, mais il se prépare aussi mentalement en visualisant le match ou l'épreuve avenir. Il anticipe les déplacements, les gestes, les manoeuvres ; il en imagine la progression ; il se voit plein de passion, prendre des initiatives heureuses ; il entend les cris, les acclamations et les applaudissements de la foule. Bref, il se voit vainqueur - il doit se voir vainqueur afin que sa performance soit la meilleure possible, qu'il aille au maximum de ses capacités, de ses forces.
Mais vous n'êtes pas un athlète de haut niveau, vous dites-vous. D'accord ! Vous soumettez plus simplement votre curriculum vitae à une entreprise dans le but d'obtenir un poste que vous convoitez, mais vous le faites probablement en vous disant que vous avez peu de possibilités de l'obtenir, que d'autres plus jeunes et plus instruits ont certainement de meilleures chances d'être convoqués pour l'entrevue. Et puis, vous vous dites que vous n'avez pas vraiment le profil de l'emploi, que votre expérience n'est pas suffisante, que vos qualifications ne sont pas assez prestigieuses... Vous entretenez ces images et ces sentiments pendant toutes les étapes du cheminement, dès l'instant où

vous pensez à envoyer votre curriculum vite jusqu'à la réception, un bon matin, d'une enveloppe sur laquelle apparaît le logo de l'entreprise. Inutile d'ouvrir cette enveloppe, même si on vous a reçu en entrevue, vous n'aurez pas l'emploi. De toute façon, il importe peu que vous obteniez ce poste ou non, car avec une attitude telle que celle que vous entretenez, il vous sera impossible de bien remplir la fonction. Vous sabotez votre avenir et vous vous empêchez littéralement d'avancer dans la vie.
Tout est une question d'habitude
Bien sûr, peut-être que l'attitude positive ne vous fera pas arriver premier dans une compétition ou ne vous fera pas obtenir le poste que vous convoitez, mais cette attitude vous permettra de continuer d'avancer ; mieux, elle vous convaincra de vous améliorer afin d'être prêt la prochaine fois.
De même, en ce qui concerne la méditation, une attitude positive est essentielle afin que vous puissiez comprendre et maîtriser l'abécédaire des méthodes. La méditation exige des efforts de votre part. Certaines techniques sont assez difficiles à assimiler et votre esprit conscient peut-être réfractaire à différentes notions ; vous devez aussi apprendre à mettre de côté toutes les petites pensées qui habitent votre esprit en permanence, particulièrement celles qui vous assurent que vous ne pourrez pas réussir et que, de toute façon, c'est de la frime.
Foi
La foi est en quelque sorte un des piliers de la méditation, mais précisons tout de même qu'il s'agit du mot pris dans son sens le plus large ; il n'est pas question ici d'adhésion à une religion ou à une autre.
Certaines personnes, par exemple, puisent en elles la force nécessaire pour faire face à tous les avatars de la vie parce qu'elles sont convaincues que l'énergie nécessaire pour affronter tous les obstacles réside en elles. D'autres, qui croient en la prière, remettent leur foi dans les mains d'un Etre plus puissant qu'elles ; elles font confiance à Dieu, quel que soit le nom qu'elles lui donnent. D'autres encore croient en l'intercession de forces paranormales, d'entités désincarnées ou d'anges gardiens. Peu importe où vous puisez les ressources dont vous avez besoin pour affronter la vie et ses problèmes, l'important c'est d'y croire, car cette croyance intense est la clé de la réussite.
Il faut aussi comprendre qu'il est tout à fait possible que cette certitude se situe au niveau inconscient (c'est-à-dire sans aucune intervention de la conscience) ; qu'elle soit l'expression du désir profond de guérir ou qu'elle relève de l'autosuggestion n'a que peu d'importance. Ce qui importe, c'est l'énergie que dégage cette certitude, car pour qu'une entreprise, un projet, une action réussisse, il faut être persuadé de son succès.
La règle est la même pour tous les défis, qu'il s'agisse d'une compétition sportive, d'un exercice intellectuel ou d'une lutte contre la maladie. Il faut être convaincu qu'on va

remporter la victoire, qu'on va gagner, car rien n'est possible sans une croyance profonde, sans une intense conviction dans ce qu'on fait. Si, avant même d'entamer un processus de guérison - pour prendre cet exemple - vous mettez en doute la compétence du guérisseur ou l'efficacité du processus, vous ne devez pas vous attendre à des résultats positifs.
Cela introduit la notion de foi en soi et c'est là l'obstacle le plus important, car nous avons souvent tendance à minimiser notre potentiel et à nous laisser abattre par des écueils pourtant facilement surmontables. Avant de vous lancer dans l'apprentissage d'une technique, vous devez donc croire que vous arriverez à la maîtriser et que vous obtiendrez de bons résultats.
De fait, vous ne pouvez pas entreprendre un exercice de relaxation si vous êtes convaincu que cela ne sert à rien, car vous n'arriverez effectivement pas à vous détendre. Si vous considérez que les chakras sont insignifiants et qu'ils n'existent pas, vous ne pourrez pas les énergiser. Si vous considérez que vous n'avez pas d'aspect féminin si vous êtes un homme, ou d'aspect masculin si vous êtes une femme, vous n'arriverez pas à créer l'équilibre à l'intérieur de vous-même- Vous devez vous "donner la chance", non pas de réussir, mais à tout le moins d'expérimenter les méthodes et les techniques, en gardant un esprit ouvert et en faisant taire les petites voix intérieures qui nient les possibilités que votre corps physique ne peut voir.
Cependant, foi ne signifie pas crédulité aussi devez-vous faire vos propres expériences et vous fiez à ce que vous ressentez.
Constance et persévérance
Voilà la règle par excellence : sans constance et sans persévérance, vous n'obtiendrez aucun résultat. De la même façon qu'un marathonien doit s'entraîner tous les jours pour améliorer sa performance, vous devez pratiquer la méditation tous les jours, ou du moins régulièrement, afin d'obtenir les meilleurs résultats. La constance, - ou la régularité si vous préférez - est essentielle, surtout lorsque vous débutez, car elle vous permet d'adopter de nouvelles habitudes.
Si vous êtes par exemple pressé ou stressé, cela peut vous prendre quelques séances de relaxation avant de parvenir à vraiment vous détendre. Vous devez d'abord reconnaître l'idée que la relaxation n'est pas une perte de temps ; vous devez ensuite accepter l'idée que tous les exercices préliminaires sont partie intégrante de la méditation, et non pas une perte de temps, un exercice futile qui vous empêche d'atteindre votre but.
Ne l'oubliez pas : la méditation se passe surtout au niveau de votre esprit et vous devez l'apaiser (ou le rassurer) avant d'entreprendre l'exploration des niveaux de votre conscience. C'est avec la répétition des actions qui vous y conduisent que vous

parviendrez à assimiler le processus, de la même façon, d'ailleurs, que nous le faisons pour chaque nouvelle connaissance que nous acquérons, ou chaque nouvelle habitude que nous adoptons.
La constance et la persévérance doivent donc être deux de vos maîtres mots au moment de l'apprentissage. La pratique de la méditation s'acquiert en répétant
inlassablement les exercices. II arrive souvent que les premières tentatives s'avèrent vaines. Ne vous en étonnez pas, ne soyez pas déçu et ne désespérez pas, tout cela est très normal. Vous vous sentez tendu, stressé et, plutôt que de vous détendre, vous vous énervez, vous vous contractez encore davantage et... vous n'arrivez à rien. Avec un peu de pratique, vous arriverez à vous détendre et à respirer convenablement.
Vous devez ainsi apprendre à laisser le temps passer et à ne pas laisser courir votre imagination et vos pensées dans tous les sens. Si, après une quinzaine de minutes, vous vous sentez encore aussi (ou plus) stressé qu'au début, laissez tomber. Il est préférable que vous recommenciez le lendemain et que vous ne vous tracassiez pas inutilement.
Encore une fois, sachez qu'il est préférable de vous y mettre progressivement, plutôt que vous lancer à bride abattue. Commencez par bien assimiler les exercices de respiration, et il vous sera alors plus facile de vous concentrer sur le rythme de votre respiration que sur n'importe quoi d'autre. Une fois que vous respirerez correctement, votre niveau de stress diminuera naturellement sans effort de votre part.
Choisissez également un moment spécifique de la journée pour méditer, un temps où personne n'a besoin de vous, où vous ne serez pas dérangé. Gardez vos séances courtes, pas plus de 15 minutes au début ; vous pourrez augmenter ce temps progressivement à mesure que vous ajouterez des exercices ou que vous expérimenterez des techniques plus élaborées.
Évitez aussi de faire trop d'effort, laissez les choses suivre leur cours de façon naturelle - peu importe que le voisin ait maîtrisé la technique du voyage astral à la première séance, ce n'est pas un concours. Vous devez découvrir votre propre rythme ainsi que votre niveau d'évolution personnel. Nous ne sommes pas tous au même niveau d'évolution et celui-ci est tributaire de notre avancement. Je reviendrai d'ailleurs sur cet aspect un peu plus loin.
Personnel, cet art !
Quelle que soit la technique que vous décidiez d'apprendre, certains faits demeurent, notamment celui que la méditation est un art profondément personnel. Il s'agit d'une rencontre avec vous-même à des niveaux que vous ne percevez pas nécessairement dans la vie de tous les jours. Il nous faut d'ailleurs reconnaître qu'on sait peu de choses à propos de l'esprit humain. Quels sont ses pouvoirs ? Ses limites ?

Même s'il est toujours impossible de répondre à ces questions, force nous est de constater que certains individus tout à fait ordinaires réussissent, chaque jour, des exploits surhumains, poussés par des circonstances exceptionnelles. Sans posséder de dons particuliers, l'espace de quelques instants ils deviennent télépathes, clairvoyants ; ils sont dotés d'une force extraordinaire ou font preuve d'habiletés remarquables qu'ils ne possédaient pas auparavant et que, souvent, ils ne conservent pas l'événement achevé.
En ce sens, la méditation nous permet d'explorer le potentiel de notre esprit, car c'est à travers elle que nous pouvons le plus facilement accéder à un niveau de compréhension dépassant tout entendement, tout entendement logique s'entend.
La méditation associe les deux hémisphères du cerveau et lui permet en quelque sorte de changer de fréquence, ce qui nous fait accéder à un état de conscience différent. Ce changement d'état de conscience nous permet ainsi d'explorer le monde astral, de connaître nos vies antérieures, mais aussi, surtout, d'élargir notre vision du monde et de l'univers. Notre esprit s'ouvre ainsi à de nouvelles perspectives, à de nouveaux concepts qui peuvent nous permettre de transformer littéralement notre existence en nous servant de ressources, méconnues jusque-là. Quand on sait que l'homme moyen n'utilise environ que 10 % de la capacité de son cerveau, il y a certes espace à découverte...
Mais il est un certain paradoxe puisque, pour atteindre cet état, pour arriver à méditer, aussi étonnant que cela puisse paraître, se forcer pour avancer ne sert à rien. Les efforts peuvent même freiner votre réussite, car plus vous faites des efforts, plus vous vous obligez à obtenir des résultats, plus vous vous mettez de la pression et moins vous êtes en mesure de vous détendre. Contrairement à la plupart des autres disciplines, vous devez ici, vous détendre, prendre votre temps - oublier toute notion de compétition.
La méditation est un art très personnel qu'on ne peut vraiment partager avec personne. Même les méditations de groupe, excellentes pour créer des sources d'énergie qui servent habituellement à travailler à de nobles buts, nous ramènent à notre propre individualité lorsqu'on commence les exercices. Cela dit, les méditations en groupe peuvent néanmoins vous permettre de découvrir le climat propice qui facilite la méditation, mais, comme je l'ai souligné, rien ni personne ne peut vous obliger à le faire : c'est une décision personnelle, l'une des rares qui dépend entièrement de votre volonté individuelle.
Conseils généraux
Bien qu'il soit possible de méditer n'importe où, n'importe quand et dans n'importe quel environnement, il est entendu que vous aurez besoin d'un plus grand niveau de concentration si vous décidez de méditer au milieu du salon, pendant que la famille écoute la télévision - mais c'est tout à fait réalisable. Cependant, si vous avez atteint ce niveau, je ne crois pas que ce livre vous apprenne quelque chose de réellement nouveau ;

cet ouvrage s'adresse plutôt à ceux et à celles qui ne connaissent pas bien la méditation, mais qui ressentent le besoin d'évoluer et d'expérimenter des techniques qu'ils ne maîtrisent pas, bref, qui veulent s'initier à cette pratique.
Dans ce cas, vous devez vous assurer de quelques conditions (minimales) qui n'ont pour but que de vous aider à méditer. Encore une fois, il s'agit de conseils, et non de règlements. Mais si vous ne maîtrisez pas encore la technique de base et que vous essayez, malgré cela, de vous livrer à la méditation dans un endroit bruyant ou passant, il y a de fortes chances qu'il vous soit difficile, voire impossible de vous
concentrer, ou même simplement de vous détendre. Il est donc préférable que vous recherchiez un endroit tranquille pour méditer, un endroit où vous ne serez pas importuné (pensez aussi à couper la sonnerie du téléphone) et où personne ne viendra vous déranger pendant environ une demi-heure.
Choisissez un moment de la journée ou de la soirée où vous vous sentez bien, où vous n'êtes pas trop fatigué ; si vous tombez de sommeil, il est préférable de dormir plutôt que d'essayer de méditer, car vous avez besoin d'être dispos afin de pouvoir vous concentrer. Choisissez aussi un moment où il n'y a pas trop de travail qui vous attend, car si vous passez votre temps à vous répéter que vous devriez être en train de faire ceci ou cela, vous ne pourrez bénéficier des bienfaits de votre méditation.
Ce que vous devez retenir finalement, c'est que vous devez prendre du temps pour vous, sans vous sentir coupable de le faire. C'est essentiel au début, particulièrement si vous éprouvez de la difficulté à vous concentrer, ou si vous considérez que la méditation n'est pas essentielle pour votre bien-être.
Avec le temps, vous en viendrez à reconnaître que ce temps d'arrêt dans vos activités quotidiennes est bénéfique, tant pour vous que pour votre entourage, car vous deviendrez plus calme et plus serein, et mieux à même de faire face aux problèmes et d'y trouver des solutions. Mais nous reviendrons, plus loin, sur les bénéfices qu'offre chacune des techniques spécifiques de méditation.
Choisissez aussi une pièce bien aérée. Comme les premiers exercices de méditation concernent la respiration et l'oxygénation, vous devez être en mesure de respirer un air sain (dans la mesure du possible !). Optez également pour une pièce en retrait du branle-bas quotidien. Rien n'est plus désagréable, lorsque vous méditez, d'entendre des portes claquer ou le va-et-vient des autres. Il est préférable de vous isoler de vos animaux domestiques, comme les chats et les chiens. Il devient rapidement impossible de méditer avec un chat sur la poitrine ou un chien qui demande à sortir !
Comment vous vêtir lorsque vous méditez ? Il n'existe aucune règle particulière, vous devez simplement vous sentir à l'aise. Vous constaterez rapidement par vous-même qu'il est plus difficile de vous détendre si vos pantalons sont trop serrés ou si votre soutien-gorge vous coupe le souffle !
Vous devez donc vous sentir bien, totalement à l'aise dans vos vêtements. Ceux-ci doivent avant tout garder votre corps à une température confortable. En ce sens, les extrêmes sont déconseillés, car ils ne vous prédisposent pas à la détente ; il est assez difficile de se relaxer si on frissonne, de la même façon qu'une trop grande chaleur peut aussi vous incommoder.
Et la posture ?
Que voilà une question dont la réponse nous renvoie à l'imaginaire ' Le cinéma tout autant que la littérature présentent ou évoquent parfois des postures pour le moins étranges, sans compter qu'on a aussi tendance à confondre méditation et yoga. Si certaines méthodes ou techniques exigent effectivement des postures spécifiques, comme vous pourrez le constater un peu plus loin, dans la majorité des cas, il s'agit cependant d'une question de goût et de bien-être, de confort en fait. La méditation n'est pas un exercice de torture, vous contorsionner n'améliorera pas votre performance et n'augmentera pas votre niveau de conscience.






Une position idéale pour recevoir
l'énergie (réception) et méditer.


Les pieds dans cette position c est mieux.





Une autre position pour
une méditation profonde.


Généralement, les périodes de méditation durent de 20 à 30 minutes chacune (15 pour les débutants), séances au cours desquelles on respirera profondément, en gardant les

yeux fermés et en essayant de bouger le moins possible. Au cours d'une journée, il peut y avoir 2 ou 3 périodes de méditation de 20 minutes (ou 2 de 30 minutes) où l'on s'appliquera à atteindre une détente de plus en plus profonde.
D'autre part, quelle que soit la posture que vous adoptiez, il n'est pas impossible que vous ressentiez certains symptômes, comme un point dans le dos ou un léger étourdissement ; sachez que cela n'a rien d'exceptionnel et que tout se replacera à mesure que vous pratiquerez vos méditations. N'oubliez pas que votre corps, qui fait partie intégrante de la méditation au même titre que la respiration et le travail sur le plan mental, doit aussi s'habituer à ces séances méditatives.
Soulignons enfin que les postures suggérées précédemment sont celles que l'on recommande le plus souvent aux débutants, mais qu'il existe aussi d'autres postures et positions selon les techniques de méditation. Vous devrez donc en expérimenter différentes avant de découvrir celle qui vous convient le mieux.
Section accessoires
Plusieurs techniques de méditation incluent l'usage de sons ou d'objets spécifiques. Par exemple, certaines pratiques méditatives comprennent l'utilisation de mantras ; d'autres prescrivent l'usage de mandalas ou de cristal de quartz. Depuis quelques décennies d'ailleurs, soulignons-le au passage, les quartz connaissent une très grande popularité en méditation, probablement parce que cette technique est assez facile à maîtriser.
Nous verrons plus en détail, dans les chapitres subséquents, les méthodes de méditation qui peuvent être pratiquées à l'aide d'accessoires, mais spécifions dès maintenant que l'utilisation de ces accessoires a pour but de vous aider à fixer votre concentration sur le rythme de votre respiration ou de vos battements de coeur. Ce faisant, il est plus facile de faire exclusion de toute autre préoccupation ou de toute autre idée.
Essentiellement, donc, tout se résume ainsi : vous vous servez de quelque chose, n'importe quoi, et ce quelque chose, cet objet, ce son ou cette idée devient le centre de votre univers, vous permettant ainsi de libérer votre esprit de ses préoccupations quotidiennes.
À partir de là, tout devient possible.
But ultime
Lorsque vous méditez, vous vous concentrez sur la solution plutôt que de ressasser le problème, de vous buter aux limites que vous vous êtes fixées, la plupart du temps inconsciemment. Vous ne perdez donc pas votre temps à combattre le problème, mais plutôt à ouvrir votre esprit aux solutions qui existent.
On pourrait d'ailleurs parler ici de la technique du lâcher-prise si populaire depuis ces dernières années, car elle rejoint la méditation sous certains aspects. Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'abord de se laisser être, de se départir des défenses emmagasinées dans la personnalité qu'on s'est forgée (ou qu'on nous a forgée) et de

briser les sujétions qui nous limitent, telles les peurs ou les névroses. Bref, c'est d'arrêter de combattre pour accepter et pour accueillir ce qui est pour alors cheminer à partir de la réalité telle qu'elle est.
Ce faisant, vous vous donnez l'occasion de faire de nouvelles connaissances, d'expérimenter de nouvelles choses et vous devenez plus fort pour affronter les inconnues qui surgissent dans votre quotidien. Ce moment de calme vous permet ainsi de transformer votre angoisse en sentiment positif et de vaincre les obstacles.
Lorsque vous vous retirez pour méditer, vous ne devez pas ruminer vos échecs, vos erreurs ou vos manquements. Vous devez vous concentrer sur ce que vous désirez obtenir : santé, prospérité, amour, richesse, tranquillité, etc.
En appelant Dieu ou les forces de l'Univers à votre aide, vous sentirez la présence qui calme toute angoisse, qui apaise vos craintes et vos peurs, qui vous fait oublier toutes les petites vicissitudes quotidiennes. Ces périodes de calme vous reposeront et renouvelleront votre esprit.
Une fois que vous avez atteint l'état de détente nécessaire, que votre attention est fixée, vous devez passer en revue vos émotions, afin de vous en détacher doucement pour accéder au calme et à la sérénité, car les émotions possèdent des particularités qui colorent vos pensées et vous empêchent de vous concentrer sur autre chose. Vous devez donc d'abord reconnaître que vous n'êtes pas vos émotions - que celles-ci proviennent de vous, et non le contraire. Cet exercice semble simple, mais une fois que vous l'entreprenez, il ne l'est plus tout à fait...
Vos émotions semblent alors prendre une vie qui leur est propre, et toutes vos pensées sont tournées vers elles. Mais ne désespérez pas, c'est tout à fait normal. Avez-vous déjà essayé de vous concentrer sur une tâche précise lorsque vous vous inquiétez pour quelqu'un, que vous avez beaucoup de chagrin, que vous êtes déprimé ou, au contraire, très joyeux ? Vous savez bien que c'est impossible ! Vos pensées reviennent constamment vers l'émotion du moment et sont littéralement assujetties à celle-ci.
Je ne porte pas, ici, de jugement de valeur. Vous avez le droit de ressentir vos émotions ; ce que je tente de faire ressortir, c'est que pour méditer, vous devez arriver à vous en détacher temporairement. Lorsque nous sommes en proie à nos émotions, nos facultés de raisonnement partent en vacances et notre pouvoir de concentration diminue de façon inversement proportionnelle à la violence de l'émotion ressentie.
La méditation exige le calme intérieur, et tous les exercices préliminaires nous aident à l'atteindre ; c'est aussi la raison des exercices plus généraux, des postures et même de l'utilisation de certains accessoires.
Illumination
Une fois que vous êtes bien détendu, que vous respirez correctement, il est temps de passer à la méditation proprement dite. Elle peut, comme nous le verrons plus tard, se présenter sous plusieurs formes ; les techniques sont parfois très différentes les unes des autres, et vous devez choisir celle qui vous convient le mieux afin d'atteindre la paix avec vous-même et avec les autres.
Bien entendu, le but ultime de la méditation est l'atteinte du niveau de la conscience cosmique, le niveau où l'on découvre sa place dans l'univers - état que l'on nomme "illumination" -, mais que très peu de gens atteignent.
Selon les maîtres, cet état constitue une expérience extraordinaire : on prend conscience de sa propre essence divine et du lien qui existe entre toutes les créatures vivantes. C'est un moment privilégié où on laisse aller toutes les préoccupations pour se fondre littéralement avec l'univers.
Mais décrire l'illumination est aussi difficile que d'expliquer ce qu'est l'amour : il faut expérimenter cet état personnellement pour comprendre véritablement de quoi il s'agit. C'est un peu comme expliquer les couleurs à quelqu'un qui n'aurait jamais vu ; toutes les explications du monde ne peuvent remplacer l'expérience. De plus, il faut dire que, dans le cas de l'illumination, les définitions ne servent très souvent qu'à façonner des préjugés qui vous éloignent du but ultime, plutôt que de vous en rapprocher. La méditation étant une expérience, vous pouvez lire des tonnes de livres sur le sujet, vous pouvez adhérer aune multitude de spiritualités, vous n'arriverez pas à comprendre la méditation, moins encore l'illumination, tant que vous ne l'aurez pas expérimentée.
Cela dit, l'illumination est l'aboutissement d'un travail de conscientisation qui se fait lentement, à travers la perception de tous les niveaux de notre conscience, de tous les chakras, de tous les conduites d'énergie qui existent dans notre corps physique et qui, de surcroît, redisons-le, ne pourra être atteint que par quelques êtres exceptionnels ; il s'agit alors ni plus ni moins que de l'intégration de son être au sein de l'univers, associée à une prise de conscience de cette réalité.
Nous ne sommes peut-être qu'une infime partie de l'Univers, mais notre présence n'en change pas moins pour autant la dynamique. L'illumination devient alors le résultat de la connaissance, l'acceptation de nos limites dans un contexte plus vaste, permettant une certaine forme de détachement du monde matériel. Encore là, il faut faire attention, cette forme de détachement n'est pas le rejet de notre corps, mais plutôt l'expression de notre attachement à notre âme.

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